top of page
Sophie

Jamais contente

Ciao Amici !


J'espère que vous avez tous survécu à cette semaine qui semblait interminable (surtout avec la météo ultra pourrie qu'on a eue à Liège en début de semaine).


Si vous avez suivi l'un de mes derniers posts, vous saviez que notre week-end tant attendu à Barcelone était en balance. Et bien, il a finalement été reporté à une date ultérieure et mes soupirs de déception se sont probablement entendus dans tout le quartier quand nous avons pris cette décision.


Alors voilà, au lieu de déambuler dans les ruelles pittoresques de Barcelone, je me suis retrouvée à errer de mon bureau (essayant désespérément de vous rédiger quelques articles sympas) à la cuisine (pour me faire un cappuccino, dernier rempart de réconfort disponible, dans une cuisine quasi vide - vu que nous devions être partis). Pas exactement ce que j'avais en tête pour notre escapade, mais bon, c'est là que la vie aime nous lancer des surprises.


Et puis, hier soir, comme une cruelle cerise sur le gâteau, nous sommes tombés sur un reportage télévisé qui semblait avoir été spécialement conçu pour remuer le couteau dans la plaie encore fraîche de notre report de voyage. La Catalogne a défilé sous nos yeux, dévoilant toute sa splendeur, et je me suis retrouvée plongée dans une mélancolie profonde. Mais devinez ce qui m'a vraiment fait trébucher dans cette aventure télévisuelle ? Oui, vous l'avez bien deviné, c'était le fameux jambon catalan. Je tenais bien le choc tandis que défilaient la Sagrada Familia, le Parc Güell ou d'autres monuments, mais mon cœur a fait un triple saut périlleux en voyant ce jambon délicieux qui semblait me narguer depuis l'écran. Comme si mon estomac avait soudainement eu sa propre séance de lamentations.


Là où je me mets à nu d'une manière que je n'avais pas anticipée, c'est dans ma réaction. Pour être parfaitement honnête, c'est un aspect de ma personnalité que je déteste admettre, mais je dois reconnaître cette tendance plutôt irritante à être éternellement insatisfaite.

C'est comme si je portais en moi une insatiable soif de regarder au-delà de ce que j'ai, de toujours scruter l'horizon en quête de ce qui me manque.

Cependant, ce week-end chamboulé m'a violemment rappelé à l'ordre. J'ai pris conscience à quel point cette attitude m'a fait négliger les moments précieux qui tissent ma vie quotidienne, au profit d'illusions fugaces sur ce qui aurait pu être. J'ai réalisé que j'avais tendance à reléguer ces moments précieux au second plan, tout en les remplaçant par des images mentales de ce qui aurait pu être.


Alors, à partir de maintenant, j'ai décidé d'essayer de conscientiser ma chance d'avoir tout ce que j'ai.


J'ai réfléchi à des moyens de rendre cela plus concret et j'ai pensé à créer une liste de toutes les petites joies qui m'entourent au quotidien. Du sourire espiègle de Numérobis au petit-déjeuner, au câlin de Babou quand il rentre de l'école, en passant par le parfum de l'herbe fraîchement coupée ou un coucher de soleil qui inonde la pièce d'une lueur dorée. Parce qu'après tout, la vie est faite de ces moments, n'est-ce pas ?


J'ai une idée toute simple, mais peut-être puissante. Pourquoi pas même créer un "Bocal de Bonheur". Imaginez un bocal où nous pourrions déposer, chaque jour, ces petites pépites de joie que nous négligeons souvent. Et puis, un an après, nous ouvrirons ce bocal et nous lirons tous ces petits moments de bonheur accumulés au fil du temps. Une sorte de capsule temporelle qui nous rappellera à quel point la vie est faite de ces instants fugaces qui valent la peine d'être célébrés.


Si vous avez des idées sympas à partager sur le sujet, je suis preneuse : un bouquin qui vous a aidé, des actions que vous avez mises en place, bref, je prends tous les bons plans :-)


Avec une touche de rêverie et un soupçon d'espoir,


Votre Deperate Mama, jamais contente, mais qui se soigne!

23 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments

Rated 0 out of 5 stars.
No ratings yet

Add a rating
bottom of page