Salut la Tribu DML,
Alors voilà, je suis là, en train de profiter d’un rare moment de tranquillité.
Imaginez simplement : une tasse de thé fumant et un délicieux gâteau au chocolat, rien que pour moi.
Enfin, j’ai réussi à m’échapper de la maison, à trouver un petit coin de calme dans ce monde de folie. Mais au lieu de simplement savourer ce moment, une pensée s’insinue dans mon esprit : la culpabilité.
Je me demande si c’est vraiment acceptable de m’accorder ce petit luxe, si je mérite réellement cette pause. Et c’est là que commence la confusion.
D’un côté, je me rappelle les innombrables fois où j’ai laissé tomber mes propres besoins pour répondre aux "urgences" de mes enfants.
Et maintenant que j’ai enfin l’opportunité de me détendre, je me sens presque coupable ? C’est comme si mon seul devoir en tant que parent est de me sacrifier pour mes enfants, que penser à soi est presque un péché.
Mais d’un autre côté, je me rappelle que je suis plus qu’une simple maman.
Je suis aussi une personne avec des besoins et des limites. Prendre un moment pour moi n’est pas de l’égoïsme, c’est une nécessité. Après tout, comment puis-je être une meilleure mère si je suis toujours épuisée et sur le point de craquer ? Prendre soin de moi, c’est prendre soin d’eux aussi, d’une certaine manière.
Alors, je décide de mettre de côté cette culpabilité.
Je vais simplement profiter de ce moment sans me sentir coupable. Je vais savourer chaque gorgée de thé, chaque bouchée de gâteau, et respirer profondément. Parce que j’ai le droit de le faire. Parce que je suis une meilleure mère quand je suis aussi une personne heureuse et épanouie (pour le coup, le thé et le gâteau ont une grosse pression, ils doivent me rendre heureuse et épanouie!!).
La culpabilité maternelle peut être une adversaire coriace, mais je refuse de la laisser me dominer. Je vais revendiquer mon droit à prendre soin de moi, même si cela signifie voler quelques instants de tranquillité de temps en temps.
Prenez soin de vous, chers parents (ou pas) désespérés (ou pas). Vous le méritez tout autant.
Avec amour,
Desperate Mama
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