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Sophie

Chronique (ping) du samedi (pong)

Salut la Tribu DML,


Vous savez, si on m’avait dit un jour que je passerais mon samedi aprèm, dans un hall omnisports, dans un trou perdu, pour un tournoi de tennis de table, je ne l’aurais pas cru… Et je me serais moquée !


Devinez où je suis ?

Et oui…

Après plus d’une heure de route (erreur de communication comprise), me voilà dans ce trou paumé, en plein milieu du Brabant Wallon, à me demander si on n’a pas fait un saut dans une faille temporelle vers les années 80. Spoiler alert : ce hall aurait sérieusement besoin d’une petite rénovation. Ou d’une destruction totale, au choix.


Je vous plante le décor : une odeur de vieille pantoufle de gym incrustée dans les murs, une acoustique tellement pourrie que chaque cri de gamin résonne comme si on avait libéré une horde de hyènes. Ah, et la cerise sur le gâteau, c’est cette douce mélodie du plastique contre le bois. Oui, oui, je parle bien des balles de ping-pong. Un ping par-ci, un pong par-là, avec le petit bruit sec qui me rappelle les coups de marteau sur mon espoir de passer une journée tranquille.


Bien sûr, comme une bonne Desperate Mama, je suis venue soutenir Babou. Sauf que là, après deux heures, mon cerveau commence sérieusement à se demander si le soutien maternel mérite vraiment ce niveau de torture.


Peut-être qu’un jour, mon fils sera une légende du tennis de table et qu’il me remerciera pour tous ces sacrifices. Peut-être. Ou alors, je finirai juste avec des acouphènes permanents et un dos en compote à force de me caler sur ces bancs inconfortables faits pour nous briser physiquement (et moralement).


Bref, si jamais vous me cherchez, je suis là, coincée entre un vieux goal et une tribune désertée, essayant de ne pas me faire aspirer par ce néant de l’ennui absolu.


Mais bon, c’est pour Babou, hein ? Et surtout pour le plaisir de pouvoir lui rappeler, quand il aura 40 ans, que Maman a souffert pour le voir taper dans une balle minuscule dans un coin paumé de la Belgique.


Et surtout, big up à Roger de la cafet qui a bien voulu que je paie mon coca par virement bancaire, sinon, je vous promets, je plantais tout là et ciao basta !


Joli samedi,


Desperate (ping) Mama (pong)

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